Pièce de théâtre “Cercles”

Description

De la parole intime des femmes, à un spectacle engagé, paroles issues d’ateliers d’écritures partagées lors de cercles de femmes.
Un collectif de cinq femmes, qui jouent ce spectacle, instructif, drôle, poignant, engagé sans être enragé.

Cercles est un spectacle théâtral porté par le collectif « Et mon cul, c’est du tofu ? ».

A l’origine du spectacle, il y a une expérience humaine, celle des cercles de femmes, animés depuis des années par Claudine, l’une des comédiennes. Dans ces espaces de paroles et de partages, des exercices d’écriture sont parfois proposés. Les textes produits, tout intimes qu’ils soient, sont frappants par leur portée universelle, comme l’est le texte qui les a inspirés, L’École des soignantes de Martin Winckler.
En ces temps de réinvention des équilibres entre hommes et femmes, mais aussi de résistances aux mouvements pour l’égalité, de difficultés à adapter nos institutions, en ces temps où la complexité est si forte, il nous a semblé que cette parole simple, directe, témoignage de l’expérience vécue des femmes, était essentielle à partager.
Les participantes aux cercles ayant donné leur accord, les textes ont d’abord été publiés de manière anonyme sur un blog, avant que ne germe l’idée d’une mise en voix, qui a finalement évolué en spectacle.

Nous sommes cinq, toutes investies dans les cercles de femmes où furent écrits les textes, sœurs de cercle en quelque sorte, à nous être emparées du projet.
Au terme d’un long parcours de mise en forme, d’écriture, de mise en scène et de répétitions qui a visé à faire entendre les textes, mais aussi à créer des respirations, apporter de l’humour, à enrichir le contenu, après une étape de fabrication de nos costumes et décors, la première du spectacle a été jouée en mars 2024.
Sur le plateau, chacun des personnages venu prendre la parole assume le risque de se dire, comme un acte de foi pour un monde meilleur.
Instructif, drôle, poignant, engagé sans être enragé, c’est ainsi que nous avons rêvé ce spectacle, que nous l’avons joué, et que nous le portons.