Cimenterie Lafarge et Cité Blanche

Description

Lieu de naissance du leader mondial du ciment, l’usine de Viviers le Teil et sa cité Blanche représentent l’organisation et l’architecture des cités ouvrières au XIXe siècle.
Menacée de destruction, le classement a sauvé le cité ouvrière en 1995.

Berceau historique de la société des chaux et des ciments Lafarge, le site de Viviers est un lieu de mémoire industrielle tant local que national. Menacé par un projet de démolition, la protection au titre des Monuments Historiques des anciens fours à chaux et des deux cités ouvrières des cimenteries Lafarge de Viviers est acquise en 1995, justifiée "en raison de l'architecture des bâtiments bien conservés et représentatifs du rôle de l'industrie de la chaux et du ciment et de l'organisation des cités ouvrières".
La politique sociale de l'entreprise est récompensée aux expositions universelles de 1889 et 1900 par la médaille d'Or, section économie sociale. L'architecture des deux cités ouvrières construites en 1880 et 1913 témoigne du souci apporté à l'amélioration des conditions de vie.
L'histoire des techniques de production est également prise en compte car la continuité de l'exploitation et de la production de chaux, puis de ciment, matériaux indispensables pour la construction, est remarquable sur le site de Viviers depuis le 18e siècle jusqu'à présent, car l'activité d'extraction se poursuit toujours.
L'architecture en ciment est un patrimoine de la région Rhône-Alpes depuis le 19e siècle. Sa production et sa mise en œuvre traditionnelle sont constitutifs de l'identité du territoire, et avec la continuité de la maîtrise des savoir-faire, restent indispensables à l'entretien et à la restauration de ces édifices.